La Bête du Gévaudan a inspiré de nombreux auteurs, le plus souvent à la recherche d’un animal extraordinaire à partir des textes d’époque. Une légende a fini par faire oublier le drame humain, car il s’agit bien d’une hécatombe de victimes qui se sont amoncelées pendant trois années, essentiellement en Margeride. André Aubazac s’était aperçu depuis 2004 qu’il y avait une brèche dans le canevas d’une stricte intervention animale, avec un premier livre déjà intitulé Drôles de Bêtes en Gévaudan. Sans monopoliser son attention, cette approche d’une origine humaine a fait son chemin jusqu’à découvrir la présence de deux bêtes abattues, et surtout la parenté des victimes de la deuxième bête avec un même individu.
L’intervention humaine ne faisait plus de doute, mais il manquait un élément du puzzle pour relier tous les épisodes du drame. C’est à Langogne que fut découvert un lien familial incontestable entre les tueurs incriminés et les autorités ecclésiastiques de l’époque. Le père du Cardinal de Bernis était venu se marier à Langogne avec une fille Chastel de Condres.
Et comme toutes les victimes de la deuxième bête abattue avaient des liens de parenté avec un Chastel, il a fallu chercher à comprendre le scénario mis en place pour occulter le patronyme Chastel dans les documents officiels. Car la manœuvre a réussi. Les constatations qui s’ensuivirent n’ont fait que confirmer l’intervention humaine, ce qui n’excluait pas une intervention animale post-mortem, sur des corps ensanglantés.
Une lecture inédite du drame au plus près des acteurs du moment, l’analyse des textes perturbée par l’analyse des situations, un drame où le loup n’a plus le premier rôle, une légende née d’une manipulation de l’information au format XXL.
156 pages (220 x 300 mm) au prix de 20,83 € HT (25 € TTC)
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